Qu’est-ce qu’écrire ?
Quand notre esprit est surpris par quelque chose d’inattendu il s’intéresse inconsciemment à cette surprise, à cet événement. Celui-ci nous prend alors dans une pleine réflexion. Toutes nos émotions créent alors une volonté de comprendre l’inhabituel. Cette surprise nous turlupine et crée en nous la passion. Il ne faut alors plus arrêter cette volonté de comprendre. La passion doit rester. Il faut écrire pour mieux se souvenir et se comprendre afin de chercher de nouvelles voies. Ces voies permettent alors de lutter contre des manques que l’on souhaiterait combler.
Écrire c’est s’évader, réfléchir, triturer l’esprit pour sculpter son ébahissement, son énergie, un éclair de génie. Le lecteur nous interpellera toujours à l’envers de ce que nous aurons pensé parce que son envie sera de nous comprendre. Le lecteur est notre épanouissement.
Nous réagissons peut-être comme un enfant au regard de notre ébahissement, de notre éclair de génie. Mais il ne faut pas qu’il soit présomptueux ou incohérent. Il fallait que l’énergie qui servit à écrire fût humble.
Quand je suis étourdi par ce que j’écris certains lecteurs s’arrêteront de lire cela. D’autres qui penseront à ma façon de faire seront peut-être eux aussi étourdis. D’autres imagineront des évènements qui n’auront aucun rapport avec ce que j’avais proposé.
D’autres par contre essaieront de savoir ce qu’il y a derrière les images qu’ils imaginent. Ils verront ce à quoi je n’aurais jamais pensé. Certains iront plus loin et je serai à leur écoute. Ils me donneront une recette pour mieux faire. Le mieux-faire est l’envie qui permet d’écrire. Il y a certes l’imagination et son avis. Mais écrire sert à comparer et à vérifier ce que l’on pense.
Ce que l’on pense au départ est rarement vérifié. Ce que l’on veut ensuite plait à certains et déplaît à d’autres. Ce que l’on pense à la fin permet d’élaborer ce qui amène le lecteur à un avis qui n’a pas été le sien.
On peut utiliser l’effet de surprise, la cohérence, ou bien la fougue. L’allégeance ne nous valorise pas. Le substitut à quelqu’un d’autre nous aide peu. L’éveil c’est la fraîcheur. L’humour c’est l’atout maître pour expliquer n’importe quoi.
Nous sommes tous conçus de la même manière. Mais au final aucun n’a envie de ressembler à l’autre. L’imagination nous porte à chaque instant. Notre avis nous tient. La cohérence est ce que l’on cherche.
L’auteur a raison monétairement d’orienter vers l’émotion. Je préfère l’épanouissement qui permet réellement d’être heureux. On peut faire croire que l’émotion rend plus heureux. Plus heureux signifie plus de plaisir, parce que on est juste heureux pour le devenir. Découvrir la vérité peut faire peur donc dire qu’on peut être plus heureux empêche le bonheur, puisque la vérité peut rendre heureux après en avoir eu peur.
On cache ensuite certains de nos mots par des synonymes qui ajoutent du sens à ce que l’on écrit. Certes ces comparaisons intéressent le lecteur. Mais ce que l’on pense autour de ces mots est bien plus important. Ce que nous pensons à l’instant peu le pensaient de la même manière.
Mes notes
Écrire sur ce qui vous fait rêver en se disant « si »...